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Histoires et Lieux d'Alsace

BERGHEIM cité viticole

Bercken ou Bergheim
Bercken ou Bergheim

Bercken ou Bergheim

             Au Xème siècle, la cité est une propriété royale, qui sera donnée en fief au Duc de Lorraine qui en fera lui-même don à l’évêque de Toul. En 1287, Bercken devient possession de la famille des Ribeaupierre, qui l’élève en 1312 au rang de ville. Elle la dote alors de ses remparts. La ville est vendue aux Habsbourg en 1313, qui la confiera à diverses familles nobles, avant d’en reprendre le contrôle à la fin du XVème siècle. 
             Pendant 300 ans, la cité est donc terre autrichienne et se défend contre les autres villages en érigeant ses murs et tours d’enceinte. La petite ville avait la particularité de posséder le droit d’asile ce qui permettait à toute personne pourchassée de s’y réfugier.

             En 1648, par le traité de Westphalie, et avec le reste de l’Alsace, la ville de Bergheim devient française et passe entre les mains de diverses familles nobles, pour devenir finalement la propriété de la famille de Birkenfeld, qui la conservera jusqu’à la Révolution.

             Bergheim est aujourd’hui une cité viticole heureuse pas trop envahie par les touristes. Elle a gardé de nombreux vestiges de son passé historique mouvementé. On y entre par la Porte Haute du XIVe siècle pour découvrir l'église paroissiale dont le coeur gothique date de 1347. On peut y visiter la maison des sorcières qui retrace les procès qui eurent lieu de 1582 à 1683 ainsi que les remparts du XIVe siècles flanqués de nombreuses tours. Le cœur du village a gardé ses maisons anciennes très typiques. On y trouve également un Tilleul vieux de 700 ans, « Le Tilleul de la danse » car on y dansait déjà au Moyen-âge.

 

BERGHEIM cité viticole
BERGHEIM cité viticole
BERGHEIM cité viticole
BERGHEIM cité viticole

             Les coteaux de Bergheim produisent deux grands crus très appréciés : l'Altenberg et le Kanzlerberg, à déguster avec modération.

            Chez Jean-Michel Deiss, vous tomberez en extase devant les différents élixirs proposés à la dégustation. Jean-Michel, en véritable artiste, utilise les techniques anciennes alsaciennes (la complantation, le labour, le piochage, le compost, l’enherbement), sans désherbage ni engrais chimique. Il réalise des vins de complantation où il mélange avec art les Riesling, Pinot ou Gewurtztraminer traditionnel.
 

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